Tous ces corps se retrouvent dans la peinture de Michel Carlin, non sans subir toutes sortes d’avatars, recadrés, fragmentés, occultés et dévoilés tout à la fois par une travail subtil de recouvrement et de révélation. Ici, les corps émergent de la peinture qui se trouve au-dessous de la peinture. Ils sont tous passés au tamis du temps sous ces voiles blancs comme glace sans tain qui pourraient projeter l’image des gisants virtuels que nous sommes.

Daniel Bizien